Olivier Dekeister est né en 1977. Il commence sa formation musicale par l’étude du violon à l’âge de 4 ans puis se tourne avec passion vers l’orgue. Elève de Georges Bessonnet, Haru Espinasse puis de Marie-Claire Alain qui lui apprennent l'orgue baroque aussi bien que l'orgue symphonique et contemporain, il entre ensuite dans la classe de Pierre Pincemaille au Conservatoire Régional de Saint Maur (94) et obtient la médaille d'or en Improvisation (2009). Par ailleurs, il remporte le premier prix d’Harmonie du conservatoire de Nanterre, le Premier prix de Supérieur d’orgue des Hauts de Seine (1998), une mention très bien en Ecriture (2007), ainsi qu'une mention très bien en Contrepoint (2008).
Il est nommé à l’âge de 22 ans titulaire du grand orgue Debierre de Saint Lambert de Vaugirard à Paris. Il donne régulièrement des concerts en soliste ou en accompagnateur, à Paris comme en province (Requiem de Duruflé (avec chœur), Te Deum de Haendel, Gloria de Vivaldi, Magnificat de Bach (avec chœur et orchestre), Duo Saxorgue (avec saxophone), Les plus beaux Ave Maria ou Sacrée Soirée (avec soprano), Cantates de Bach (avec Soprano et Violon), Grandes Ecuries du Château de Chantilly (avec Trompes de chasse), Féérie de Noël-Opéra Garnier (avec 3000 choristes)), est appelé à jouer dans divers festivals (Cantica Sacra de Rocamadour, Versailles au son des orgues, Mantes la Jolie, La Ronde des Orgues (Essonne), Bayonne, Lethorad (République Tchèque), Festival Amati (Italie) …), participe à des créations (Euphonia d’Olivier Penard, Symphonie d’Olivier Greif, Messe brève de Georges Bessonnet, St Jean Baptiste au désert de Guerric Giacomini) des redécouvertes d’œuvres (Stabat Mater de Clémence de Grandval, le Baptême de Clovis de Théodore Dubois), évènements parfois radiodiffusées (France Culture, Radio Notre Dame) ou télédiffusés (KTO, Canal Satellite).
Compositeur, il a écrit des pièces vocales et instrumentales qui, pour certaines, sont données régulièrement en concert et ont été radiodiffusées en octobre 2005 (France Culture).
Francisco Mañalich, ténor et violiste est né, en 1984 ,à Santiago du Chili, Francisco Mañalich a suivi des études de musicologie à l’Université Catholique du Chili. Formé au chant avec le ténor Rodrigo del Pozo, il a obtenu en 2009 le Prix d’interprétation en chant lyrique avec distinction. Il a également étudié la viole de gambe avec Juan Manuel Quintana et Nima Ben David. Parallèlement, il s’est spécialisé dans la basse continue à la viole de gambe avec Frédéric Michel. De 2013 à 2015, il suite le master au CNSMDP auprès de Christophe Coin.
En tant que chanteur, son parcours de formation l’a amené à se spécialiser dans divers répertoires: chant baroque, lied allemand, mélodie française, rôles mozartiens et bel canto italien. Son intérêt pour la musique ancienne l’a conduit à étudier la musique médiévale et de la Renaissance dans le cadre du master professionnel de la Sorbonne (Bourse Master Ile de France) en partenariat avec le CNSMDP, où il a été formé aux improvisations polyphoniques (XIe-XVIe siècles), à la lecture sur les manuscrits et au contrepoint médiéval avec Raphaël Picazos. Il perfectionne désormais le répertoire classique et romantique avec Christine Schweitzer.
Il travaille en tant que chanteur et violiste avec les ensembles La Révérence (Christophe Coin), La Fenice (Jean Tubery), Le Parlement de Musique (Martin Gester), Correspondances (Sébastien Daucé), Stravaganza, Hemiolia (Claire Lamquet), Faenza (Marco Horvat), Hélène Schmitt, Il Festino (Manuel de Grange), Le Sans-Pareil (Bruno Procopio), La Fabrique à Théâtre (Jean-Denis Monory), Clément Janequin (Dominique Visse), Séquentia (Benjamin Bagby) et Dialogos (Katarina Livljanic). Il a enregistré deux disques avec Il Festino : Dove ne vai crudele (cinq diapasons) et Stefano Landi, arie da cantarsi chez Musica Ficta ; un disque dédié aux Sonates du Rosaire de H. Biber avec Hélène Schmitt (Aeolus) et dernièrement, le Concert royal de la Nuit avec l’ensemble Correspondances (Harmonia Mundi).
Depuis 2012, il fait partie de la production du Bourgeois Gentilhomme (Molière, musique de Lully), mise en scène par Denis Podalydès et dirigée par Christophe Coin, dans laquelle il témoigne de sa polyvalence en tant que violiste et chanteur, et s’accompagne également à la guitare. Créé aux Bouffes du Nord (reprise en 2015), le spectacle a été joué dans diverses salles européennes, ainsi qu’à Moscou et au Japon, au cours de trois tournées (plus d’une centaine de représentations). En 2015, Alpha Production enregistre un DVD de la production à l’Opéra Royal de Versailles.
En 2015, Francisco Mañalich fait partie de la production de l’opéra L’Italiana a Londra de D. Cimarosa, dans le cadre de l’atelier lyrique « Génération Baroque » de l’ensemble Le Parlement de Musique, dirigé par Martin Gester. Il interprète Ferrando dans Così fan tutte en 2015-2016 à Lyon et au Manège de Saint Germain à Vienne (dir. Claire Levacher, m.e.s Zoltàn Csekö), puis chantera le rôle d’Idamante dans Idomeneo à la Maison de la musique de Nanterre (dir. Dominique Daigremont, m.e.s. Jeanne Debost).
Il a développé en tant qu’instrumentiste un intérêt pour l’accompagnement du chant dans différents styles (musique ancienne, classique, contemporaine et populaire), intérêt qu’il a pu mettre en pratique dans les récentes productions et concerts, où il chante et s’accompagne à la viole de gambe, à l’arpeggione et à la guitare.
En 2014, il a fondé l’ensemble Comet Musicke, terrain d’expression pour l’artiste chanteur qui s’accompagne lui- même dans les différents répertoires de la musique ancienne.
Jacques-François l’Oiseleur des Longchamps a d’abord, enfant, beaucoup lu, dessiné, appris à monter à cheval, puis il a commencé la musique, en étudiant la guitare, la flûte traversière et le chant, en étant souvent sur scène dans des productions scolaires. A 20 ans, il a décidé d’étudier le registre d’alto masculin, registre dans lequel il a entrepris une carrière pendant 8 années. Puis il a décidé de retravailler son registre de baryton, avec la soprano Aneta Pavalache ; il a rapidement été engagé dans les rôles mozartiens : Papageno, Almaviva, don Giovanni, Guglielmo. Il chantera aussi les grands rôles de baryton, de Monteverdi à Britten, dans les théâtres d’Europe et d’Amérique du Nord, ainsi que le répertoire de concert et le répertoire sacré : Bach, Haendel, Delalande, Campra, Charpentier, Lully, Haydn, Pleyel, Mozart, Mendelssohn, Brahms, Dvorak, Elgar, Fauré ... Il a une grande inclination pour le répertoire de la mélodie et du Lied et il a collecté, au fil de ses voyages et pérégrinations, des centaines de partitions plus éditées ou rarissimes, ce qui lui permet d’offrir des programmes uniques, sur un thème spécial : les prénoms féminins, la rose, la lune, l’orientalisme, les oiseaux, le cheval, les valses chantées, les parfums, la neige, le lac, les berceuses, les mélodies religieuses, Venise … ou sur des poètes : Alfred de Musset, Anna de Noailles, Albert Samain, Tristan Klingsor … ou sur des compositeurs moins connus : Armande de Polignac, Jacques de La Presle, Charles-Marie Widor … Il a créé beaucoup d’œuvres contemporaines et spécialement celles d’Olivier Greif. Il a participé à plusieurs enregistrements, émissions et films.
Avec la Cie de l’Oiseleur il recrée des ouvrages rares : « Galathée » de Victor Massé, « Nausicaa » et « la colombe de Bouddha » de Reynaldo Hahn, « Claudine » de Rodolphe Berger, « Brocéliande » d’André Bloch etc…
Il a également mis en scène (et réalisé les lumières et les costumes) des opéras, des pièces de théâtre et réalisé des courts-métrages. Il est également photographe portraitiste et il a entrepris depuis l’an 2000 un important travail photographique sur la mythologie archaïque grecque : VARIATIONS MYTHOLOGIQUES.
Il a enregistré deux disque chez Hybrid Music : CHEVAUCHEES LYRIQUES Vol.1 & Vol.2
Il conçoit des spectacles inédits musico-lyrico-équestres avec toute une équipe de musiciens-chanteurs-artistes cavaliers.
A l’Automne prochain sortiront deux disques consacrés l’un à Victor Hugo mis en musique par Charles-Marie Widor et l’autre à Armande de Polignac.