Salim Kechiouche
Comédien, réalisateur et scénariste
Membre du Jury de la Révélation du 50e Festival du Cinéma Américain de Deauville
Après avoir grandi à Vaulx-en-Velin, Salim Kechiouche est découvert par l’acteur-réalisateur Gaël Morel qui lui offre son premier rôle en 1995, alors qu’il n’a que 15 ans, dans son long-métrage "À toute vitesse". Il tourne par la suite dans presque tous ses autres films. Amateur de boxe, Salim Kechiouche, parallèlement à sa jeune carrière de comédien, devient champion de France de kick-boxing en 1998 et vice-champion de muay-thaï en 1999 et 2002. En 1998, il tourne sous la direction de François Ozon dans "Les Amants criminels", puis, entre autres, David Oelhoffen dans "Nos retrouvailles" (2007), Mehdi Ben Atti dans "Le Fil" (2010) et Alexandre Arcady dans "Ce que le jour doit à la nuit" (2012). En 2013, il est à l’affiche de "La Vie d’Adèle" d’Abdellatif Kechiche, qu’il retrouve quatre ans plus tard pour "Mektoub, My Love". Au théâtre, Salim Kechiouche est acclamé en 2003 pour son interprétation de Pino Pelosi, l’assassin du cinéaste italien Pier Paolo Pasolini, dans la pièce "Vie et Mort de Pier Paolo Pasolini" de Michel Azama, puis en 2009 dans le rôle de Yaz dans "Boumkoeur" de Rachid Jaidani. Il décroche aussi des rôles d’envergure dans des séries comme "Engrenages" sur Canal+, "Braqueurs" sur Netflix ou plus récemment "Ourika" sur Prime Video. En 2020, il réalise son premier court-métrage, "Nos gènes", avant de signer un premier long-métrage qu’il coécrit, "L’Enfant du paradis", sorti en salles en fin d’année dernière.