LE PARC CALOUSTE GULBENKIAN, UN JARDIN REMARQUABLE
Ouvert d'avril à octobre, le Parc des Enclos Calouste Gulbenkian est un parc exceptionnel de 33 hectares, situé à quelques minutes du centre de Deauville sur la commune de Bénerville-sur-Mer. Il est planté d'essences remarquables et combine différentes atmosphères propices à la méditation, comme le souhaitait son concepteur.
Le Domaine des Enclos est un parc exceptionnel de 33 hectares acquis en 1937 par Calouste Gulbenkian (1869-1955), homme d’affaire doublé d’un esthète, qui fut l’un des plus grands collectionneurs d’art du XXe siècle. Arménien né en Turquie, de nationalisé britannique et vivant en France, il fit fortune en détenant, après avoir négocié pour elles, 5 % des actions des grandes sociétés pétrolières européennes présentes dans la péninsule arabique.
Lors d’un séjour en 1928 en Espagne, Calouste Gulbenkian est charmé par la découverte des jardins du Retiro près de Malaga. A l’issue de cette visite, il note dans son journal « Homme de science et rêveur dans un jardin à ma façon, voilà deux grands objectifs de ma vie que je n’ai pu atteindre ». Qu’importe, neuf ans après, lors de l’un de ses séjours à Deauville, il fait l’acquisition du Domaine des Enclos, sur la commune de Bénerville, limitrophe de Deauville. C’est alors un hôtel entouré d’un vaste parc. Il va réaliser là le jardin dont il rêve et en confie la réalisation à Achille Duchêne. Calouste Gulbenkian décède en 1955, à l’âge de 86 ans. Le parc des Enclos est alors géré par la Fondation Gulbenkian, qui en juillet 1973, en fait
donation à la Ville de Deauville.
Le Parc des Enclos fut acquis en 1937 par Calouste Gulbenkian, homme d’affaires doublé d’un esthète. Lors d’un séjour en 1928 en Espagne, il est charmé par la découverte des jardins du Retiro près de Malaga. A l’issue de cette visite, il note dans son journal "Homme de science et rêveur dans un jardin à ma façon, voilà deux grands objectifs de ma vie que je n’ai pu atteindre". Qu’importe, neuf ans après, lors de l’un de ses séjours à Deauville, il fait l’acquisition du Domaine des Enclos. C’est alors un hôtel entouré d’un vaste parc. Il va réaliser là le jardin dont il rêve et en confie la réalisation à l'architecte paysagiste Achille Duchêne, qui mêla à la fois le style classique des jardins à la française avec des parterres disposés géométriquement, l’aménagement plus naturel des jardins à l’anglaise ou le style italien avec ses ifs taillés en pointe et ses balustrades. Pour Calouste Gulbenkian, très occupé par ses affaires, le parc était un lieu de ressourcement. Lorsqu’il séjourne à Deauville, il prend pension à l’hôtel Royal et se rend chaque jour aux Enclos. Sur place, il marche ou s’installe un fauteuil de toile et contemple les vieux arbres, respire le parfum des arbustes et des parterres en fleurs, en écoutant les chants des d’oiseaux. A son décès en 1955, le parc est géré par la Fondation Gulbenkian, qui en 1973, en fait donation à la Ville de Deauville.
"Mon désir est d'arriver à un ensemble de grande harmonie excluant toutes les petitesses trop fréquentes dans les jardins de style (...) conserver à l'ensemble son caractère romantique et le réhausser, l'embellir et non pas le styliser..."
Calouste Gulbenkian , Lettre à Achille Duchêne, printemps 1938
La partie haute : sur le plateau supérieur, associe une plantation de résineux et une vaste prairie qui couronnent le parc.
La partie centrale : comporte une magnifique allée partant de l’entrée principale avec haies de buis. Elle débouche sur une vaste clairière vallonnée et en pente douce. A l’entrée du parc, une allée, le grand scénario, terre-plein débouchant sur un escalier, conduit à une clairière en fer à cheval à l'emplacement de l'ancienne maison de maître. Un peu plus loin, le petit scénario, terre-plein limité par un mur orné de balustrades, a été construit avec les pierres et la rambarde lors de la démolition de l’ancienne maison de maître. En contrebas, plusieurs terrasses s’étagent : une roseraie (avec parterres géométriques et une vasque), un verger (pommiers et poiriers bordés de buis taillés) dominé par un petit bâtiment de jardin où une exposition permanente relate, depuis 2010, l’histoire du parc et de ses aménagements. Le jardin combine à lui seul différentes atmosphères, répondant aux besoins de méditation et de calme de son concepteur. Il mêle à la fois le style classique des jardins à la française avec des parterres disposés géométriquement, l’aménagement plus naturel des jardins à l’anglaise ou encore le style italien avec ses balustrades. Ses étagements, escaliers et balustrades, nombreux dans le parc, offrent ponctuellement des espaces propices à des concerts ou lectures.
La partie basse : qui ne se visite pas, comporte une ferme et ses dépendances, des herbages et un ensemble de clapiers et de volières.
Découvrez les essences et le plan du parc ici.