Quand un casino se transforme en "paquebot"
Sur la digue de Villerville, face à la mer, ce bâtiment que les Villervillais appellent toujours "Le Casino" a été construit en 1939 à la place de l’ancien casino en bois de 1886 qui contenait une salle de danse, de théâtre, de lecture, des petits chevaux et un café-restaurant. Transformé en hôtel-restaurant, il vient d'ouvrir après une période de travaux sous le nom de "Le Paquebot". Complètement repensé à l’intérieur, le projet conserve néanmoins son aspect années 1930 avec ses lignes, courbes et hublots. Les deux étages, transformés en trois niveaux, accueillent 17 chambres, toutes avec terrasse face à la mer, et le rez-de-chaussée un restaurant, un bar et une terrasse de 130 m2.
L’événement qui marqua l’histoire du Casino de Villerville
Un jour d’octobre 1893, une baleine s’échoue sur la plage de Villerville. Nicolas-Marie Simon, dit Simon-Max, chansonnier et ténor à Paris (Opéra-bouffe), alors propriétaire du casino, eut l’imagination de faire de l’intérieur de cette baleine un théâtre. Après avoir vendu l’huile et la chair de la baleine, la peau permis d’abriter une petite centaine de spectateurs et une scène au niveau de la tête de la baleine. Ce fut le clou de la saison 1894 ! La saison terminée, la baleine rejoint le Casino de Paris pour l’hiver, mais il brûla en février 1895 dans un incendie.
L’architecture Art Déco sur la Côte fleurie
Au début du XXe siècle, les architectes n’aiment pas les angles droits et s’arrangent pour arrondir les angles. Les courants Art Nouveau et Art Déco vont alors se confronter avec le registre anglo-normand. Ces styles trouvent sur le territoire inDeauville quelques réalisations magistrales à l'écriture délibérément moderne qui prône la simplicité des formes et la sobriété. Le béton brut est privilégié dans ce type de construction et on retrouve souvent de la mosaïque, de la lave émaillée et de la céramique sur les éléments de détail et d’ornementation des façades. En voici quelques exemples :