Mélanie Thierry
Comédienne
Présidente du jury de la révélation du 49e Festival du Cinéma Américain de Deauville
Que ce soit au cinéma, au théâtre, à la télévision, cela fait plus de vingt ans que Mélanie Thierry distille son doux parfum de mystère, celui d’une comédienne inclassable, au métier affûté, à la carrière pleine de pas de côtés, de sauts félins et d’entrechats, de surprises et de tentatives, en France comme aux Etats-Unis. Elle se fait remarquer au cinéma dans "La Légende du pianiste sur l’océan" de Giuseppe Tornatore en 1998, puis au théâtre, lorsque Jacques Weber lui confie le rôle impressionnant d’une jeune schizophrène dans "Le Vieux Juif blonde" d’Amanda Sthers. Puis en 2008, elle tient le premier rôle féminin du blockbuster "Babylon A.D." de Mathieu Kassovitz, avant de retrouver Jérôme Salle dans un projet commercial ambitieux, "Largo Winch", adapté de la bande dessinée franco-belge éponyme. En 2010 elle obtient le César du meilleur espoir féminin pour "Le Dernier pour la route" de Philippe Godeau puis tient le premier rôle, altière et fière, dans "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier l’année suivante. André Téchiné la dirige, frondeuse, dans "Impardonnables", Stéphane Cazes fait d’elle une détenue dans "Ombline", Stéphanie di Giusto dans "La Danseuse". Sa carrière prend son envol jusqu’aux Etats-Unis où elle donne la réplique à Christoph Waltz dans "Zero Theorem" de Terry Gilliam puis à Benicio del Toro dans le film de Fernando León de Aranoa "A Perfect Day". En 2017, Albert Dupontel lui confie le rôle de la bonne des Péricourt dans "Au revoir là-haut", immense succès public et critique, puis Emmanuel Finkiel lui renouvelle aussi sa fidélité après "Je ne suis pas un salaud", avec "La Douleur" où elle prête avec une grâce exceptionnelle ses traits à Marguerite Duras, interprétation qui lui vaut une nomination au César de la meilleure actrice. En 2020, Spike Lee lui offre l’un des rôles principaux de "Da 5 Bloods". Mélanie Thierry s’aventure aussi sur le terrain des séries avec autant d’audace que de talent : on la découvre plongée dans l’enfer syrien dans "No Man’s Land" de Oded Ruskin et exceptionnelle en chirurgienne en plein transfert sur son psy dans "En thérapie" d’Eric Toledano & Olivier Nakache. Puis vient le temps de la comédie musicale et de la fantaisie en 2021, où elle chante dans Tralala d’Arnaud & Jean-Marie Larrieu. Elle était membre du jury de la Révélation lors du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007, et c’est cette fois comme présidente de ce jury dédié à la découverte, qu’elle officiera.
La Maison Louis Roederer, Partenaire Officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville depuis 2016, a renforcé son soutien en 2018 en associant la Fondation Louis Roederer, Grand Mécène de la Culture, au Prix de la Révélation qui récompense chaque année une œuvre originale et son auteur prometteur. "Dans le droit fil de ce qui passionne notre Fondation, nous avons été heureux de nous associer, il y a déjà six ans, au Prix Révélation. Nous contribuons ainsi au rayonnement du cinéma américain indépendant tout en mettant en lumière de jeunes talents qui sont les grands réalisateurs de demain. Pour cette nouvelle édition, nous nous réjouissons de cohabiter avec la Présidente Mélanie Thierry et les autres membres du Jury de la Révélation 2023." Frédéric Rouzaud, Président de la Fondation Louis Roederer